Fleche-HautL'ostéopathie connaît-elle des échecs ?


Il serait présomptueux et faux d'oser affirmer que l'ostéopathie n'a que des succès.

Les échecs peuvent avoir plusieurs origines, relatives aux patients, aux praticiens et aux indications incorrectes.

Le patient

  • Il existe des raisons d'échecs dont la responsabilité incombe au patient.    Il mène une vie illogique, surmenage, alimentation inadaptée, manque de sommeil, etc.
  • Il ne veut pas se donner la peine d'entreprendre les réformes nécessaires à l'amélioration de son état.
  • Il continue de s'imposer des gestes professionnels nocifs.
  • Il évolue dans un milieu très défavorable à son équilibre moral ou psychologique.

Le praticien

Tout n'est certes pas la faute du patient. Le praticien peut avoir, lui aussi, sa responsabilité. L'ostéopathie est avant tout un art, celui de soigner et, comme tout art, elle possède une partie technique qui est enseignée et une partie relevant plus de l'aptitude que de la technique. Un praticien peut posséder parfaitement la partie technique et pourtant ne pas réussir aussi bien qu'il le voudrait.

  • Manque d'expérience.
  • Ne prend pas suffisamment de temps pour écouter, comprendre et traiter son patient.
  • Ne parvient pas à trouver la vraie source des difficultés de son patient.

Cependant, bien conduit, un traitement ostéopathique, même s'il n'apporte pas la solution souhaitée, donne en général au patient un meilleur état d'être et ne lui est jamais préjudiciable, ce qui n'est pas vrai de toutes thérapeutiques.

Les indications

La mauvaise indication est une autre source d'échecs dans les traitements ostéopathiques. L'ostéopathie n'est pas une panacée.

  • Elle peut ne pas être le meilleur moyen actuel pour traiter les problèmes que soumet le patient
  • Elle peut même être contre indiquée pour ce problème à ce moment.
  • L'ostéopathie ne saurait prétendre tout traiter.
  • Il convient d'accepter de travailler dans un esprit pluridisciplinaire de santé.